Dixit Ariel Sharon
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Le journaliste américain William Safire, dont nous vous avons dit qu’il était l’ami (et le confident préféré) du Premier ministre israélien Ariel Sharon, a interviewé son ami au téléphone.
Voici ce que ce dernier a confié, le dimanche 2 janvier, à son ami journaliste, et qui éclaire sur les intentions – et la psychologie – du leader israélien.
[…] « Je crois qu’Abou Mazen sera élu. Si l’Autorité palestinienne se coordonne avec nos services de sécurité, et si elle – elle, et pas le Hamas ou le Djihad islamique – prend en main les zones que nous évacuons, je coordonnerai le désengagement. Après l’élection, nous verrons si elle adopte les mesures nécessaires pour mettre fin au terrorisme. Si elle le fait, nous ne bougerons pas. Ce sera une manière d’accepter un cessez-le-feu, mais si nous sommes informés d’une attaque terroriste, nous serons obligés d’agir. »
[…] « Il serait évidemment impossible d’évacuer Gaza sous la menace des armes. Avec des milliers de voitures et de camions chargés de femmes, d’enfants et d’animaux, nous ne tolérerons aucune attaque pendant le retrait. J’ai dit aux Égyptiens de passer le mot que si l’on tire sur ces gens, la réaction d’Israël sera impitoyable. »
À la question :
« Comptez-vous être encore Premier ministre dans un an ? »
Ariel Sharon a répondu :
« Pourquoi un an seulement ? »
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