Tunisie : dans la famille Al Karama, je demande…

Retour de flamme. Depuis la suspension des activités de l’Assemblée nationale, sur décision présidentielle, le 25 juillet, le mouvement ultra-conservateur, qui s’est signalé par de multiples débordements au sein de l’hémicycle, est dans la tourmente. Qui sont ses agitateurs les plus en vue ?

Seifeddine Makhlouf, le 2 décembre 2020, face au personnel de l’ARP protestant contre son comportement irrespectueux et agressif. © Nicolas Fauqué

Seifeddine Makhlouf, le 2 décembre 2020, face au personnel de l’ARP protestant contre son comportement irrespectueux et agressif. © Nicolas Fauqué

Publié le 3 août 2021 Lecture : 3 minutes.

Seifeddine Makhlouf et certains de ses compagnons, dont Maher Zid, Mohamed Affes et Abdellatif Aloui, ont été interpellés par la justice militaire pour avoir voulu faire franchir les frontières à une voyageuse fichée S. Ils ont été relâchés, puisque les poursuites entamées par le parquet civil ont rendu caduque la procédure de l’instruction militaire. Ce n’est pas le seul fait qui leur est reproché.

Maher Zid

Plus connu pour ses condamnations que pour ses interventions politiques, il a écopé de quatre ans de prison ferme pour avoir dérobé au tribunal des documents liés au dossier de l’assassinat de Chokri Belaïd, puis de deux ans, par contumace, en 2018, pour avoir insulté le président Béji Caïd Essebsi. Il a bénéficié d’un non-lieu pour des plaintes déposées contre lui par Lotfi Brahem, ministre de l’Intérieur, en 2017. L’ancien greffier des tribunaux, blogueur à ses heures perdues, reste poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation à l’encontre de Ghazi Jeribi, ancien ministre de la Défense, qu’il a accusé de corruption dans l’acquisition d’avions militaires.

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