Ravalomanana veut son sommet
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Le président malgache Marc Ravalomanana n’a pas du tout apprécié de voir que la candidature d’Antananarivo pour accueillir le Sommet de la Francophonie en 2010 était en balance avec celle de Kinshasa. Et encore moins de s’entendre dire que la capitale congolaise avait a priori la faveur des pronostics. Depuis, il accable de reproches son ambassadeur à Paris, coupable à ses yeux de ne pas avoir su déminer le terrain avant le sommet de Bucarest. Commentaire d’un proche du dossier : « Le président Ravalomanana, qui vient du secteur privé, doit comprendre qu’on ne fait pas de la diplomatie comme on gère une entreprise. Il y a des lourdeurs, des procédures à respecter et des compromis à établir. Kinshasa devait accueillir le sommet de 1993, qui lui a été retiré au dernier moment pour cause de troubles internes. Si, à l’issue du processus électoral en cours, la paix s’installe enfin, nous n’aurons aucune raison de lui refuser le 13e sommet. »
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