Conflit au Tigré : comment la diaspora éthiopienne tente d’influencer Washington

Alors que le Congrès des États-Unis s’apprête à voter une loi visant à condamner les violences au Tigré, partisans et adversaires du Premier ministre Abiy Ahmed font monter la pression.

Membres de la diaspora éthiopienne, à Washington, le 28 juillet 2018. © Mike Theiler /REUTERS

Membres de la diaspora éthiopienne, à Washington, le 28 juillet 2018. © Mike Theiler /REUTERS

Publié le 6 août 2021 Lecture : 6 minutes.

En tant que présidente de la sous-commission sur l’Afrique au Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Karen Bass, représentante démocrate au Congrès des États-Unis, se voit chargée de la délicate mission d’apporter la meilleure réponse au conflit qui se déroule au Tigré. Élue de Californie, elle représente notamment Los Angeles, où se trouve la deuxième plus grande communauté de la diaspora éthiopienne aux États-Unis après celle de Washington.

Comme si la situation n’était pas déjà assez compliquée, un grand nombre de ses électeurs éthiopiens-américains, qui la soutenaient depuis vingt ans, ne sont plus derrière elle.

Communauté divisée

Ces tensions sont apparues à la fin de juillet alors que cette communauté, déjà divisée, réclamait son mot à dire sur le projet de loi de Karen Bass à la Chambre condamnant les violences. Afin d’éviter une éventuelle polémique, Bass a proposé d’organiser non pas une, mais deux visio-conférences : la première avec des partisans du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, la seconde avec des militants qui accusent celui-ci de se rendre complice d’un génocide au Tigré.

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