Oslo efface la dette « odieuse »
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On savait les pays scandinaves pionniers en matière d’aide au développement. La Norvège a décidé, le 2 octobre, d’en apporter une preuve supplémentaire en annulant de façon unilatérale des créances de 437 millions de dollars contractées par vingt et un pays pauvres entre 1976 et 1980. Au cours de cette période, Oslo avait réussi à écouler plus de cent cinquante navires grâce à des crédits à l’exportation. Aujourd’hui, le gouvernement reconnaît que cette opération n’a pas été utile pour le développement des pays acheteurs. « Nous voulons, à travers cette annulation, lancer un débat sur la coresponsabilité en matière de développement », souligne le ministre norvégien du Développement, Erik Solheim. Une décision favorablement accueillie par le milieu associatif et même qualifiée de « précédent » par le réseau international Jubilée, qui milite pour l’annulation totale des dettes « odieuses ». Mieux, cette annulation ne sera pas imputée, comme les autres effacements de dettes (initiative PPTE), au volume de l’aide de la Norvège. Sept pays sont concernés : Birmanie, Égypte, Équateur, Jamaïque, Pérou, Sierra Leone et Soudan.
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