RDC : les coulisses de l’arrestation manquée de Matata Ponyo
L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a failli être arrêté le 3 août… mais l’opération a finalement été annulée à la dernière minute.
![Augustin Matata Ponyo, à Kinshasa, le 14 octobre 2014. © Gwenn DUBOURTHOUMIEU pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/08/06/jad20210806-conf-rdc-matata-ponyo.jpg)
Augustin Matata Ponyo, à Kinshasa, le 14 octobre 2014. © Gwenn DUBOURTHOUMIEU pour JA
C’est par un tweet accompagné de quelques photos que l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a annoncé qu’une descente de police avait eu lieu à son domicile le 3 août. D’après son témoignage « une dizaine de policiers dirigés par un général » ont fait irruption dans sa résidence, et l’ont, dit-il, menacé pour « avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier Bukanga Lonzo ».
Avant que les agents de police ne décident d’intervenir à son domicile, Matata Ponyo avait d’abord refusé de répondre à une invitation du 20 juillet de Jean-Paul Mukolo, procureur général près la Cour constitutionnelle. Ce dernier voulait entendre l’ex-Premier ministre sur l’affaire du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
Mandat de comparution
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