L’Upads devant les juges français
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L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti de l’ancien président Pascal Lissouba, n’en finit pas de s’entre-déchirer. Dernière affaire en date : l’action en justice menée par l’universitaire Paulin Makita, nommé secrétaire général intérimaire de ce parti en 2001, contre deux de ses camarades, Pascal Gamassa, ancien ambassadeur du Congo au Gabon, et Benoît Koukebene, ex-ministre du Pétrole sous Lissouba. Dans sa plainte déposée le 8 septembre dernier devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance de Paris, Makita accuse les deux hommes de « faux et usage de faux, escroquerie et extorsion de signature ».
L’universitaire affirme avoir « accumulé des preuves irréfutables » contre eux. Par conséquent, il conteste l’« authenticité des documents présentés par Gamassa pour justifier sa nomination à la tête de la commission préparatoire du congrès de l’Upads ». Il s’agit notamment de trois textes certifiés par un huissier de justice parisien, Me Dominique Perrine, et sur lesquels figure la signature de Pascal Lissouba. Selon le plaignant, « la signature de M. Lissouba avait été certifiée non pas en sa présence, mais au vu de son passeport, alors que l’intéressé était présent à Paris ». Cette signature ne serait donc qu’une copie de celle de l’ancien président.
Le secrétaire général intérimaire de l’Upads, dont l’autorité est contestée par Gamassa et Koukebene, souligne que « Pascal Lissouba, usé et affaibli par la maladie [], n’a manifestement plus les capacités et les moyens de diriger son parti et d’arbitrer ses conflits internes ». La date de l’audience n’est pas encore connue.
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