Niger : que peut espérer l’opposition ?
Entre le départ à l’étranger de Hama Amadou et le rejet des résultats de la présidentielle par Mahamane Ousmane, les leaders de l’opposition ne semblent pas prêts au dialogue.
Niger : la promesse de Niamey
Enjeux sécuritaire, diplomatiques et économiques… Dans quelles conditions démarre la première transition démocratique de l’histoire du pays, scellée par l’élection de Mohamed Bazoum à la présidence ?
Au Niger, comme souvent en Afrique de l’Ouest, lorsque le camp de la majorité passe dans l’opposition, il semble voué à y rester longtemps. Au pouvoir depuis la chute du régime de Mamadou Tandja en 2010 et l’investiture de Mahamadou Issoufou en avril 2011, qui a marqué le retour du pays sur le chemin de la démocratie, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) règne en maître sur le Niger. Cela ne fait certes pas si longtemps, tout juste dix ans, mais pour certaines figures de l’opposition, comme l’ex-Premier ministre, ancien président de l’Assemblée nationale et président du Mouvement démocratique nigérien (Moden Fa Lumana), Hama Hamadou, dont la candidature à la présidentielle avait été invalidée, c’est déjà trop.
Tensions postélectorales
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