Guinée : bras de fer entre Orange, MTN et le régulateur

Les autorités veulent réformer la taxation des opérateurs de téléphonie… Ce qui fait grincer des dents au sein du secteur privé. Décryptage.

Une antenne relais du groupe Orange en Guinée. © Jean-Claude MOSCHETTI/REA

Une antenne relais du groupe Orange en Guinée. © Jean-Claude MOSCHETTI/REA

DIAWO-BARRY_2024

Publié le 11 août 2021 Lecture : 6 minutes.

L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de Guinée a, en avril 2019, quitté le centre-ville de Kaloum et pris ses quartiers dans la grande bâtisse vitrée construite sur le plateau de Koloma, la nouvelle cité administrative de Conakry.

Depuis son bureau, situé au onzième étage, Yacouba Cissé, directeur général de l’institution depuis juillet 2020, aurait-il besoin de prendre de la hauteur pour mieux superviser les activités des sociétés de téléphonie ?

En février et mars derniers, pas moins de trois décrets et deux arrêtés ministériels ont été pris pour remettre de l’ordre dans un secteur en plein essor, où l’activité est inégalement répartie entre trois opérateurs.

Vent de réformes

Orange Guinée, filiale du groupe français que dirige Stéphane Richard, domine le marché avec près de 10 millions d’abonnés et un taux de couverture de 80% du pays, devant le sud-africain MTN (7 millions d’abonnés et un taux de couverture de 40 %) et Cellcom Guinée, que détient en partie l’État guinéen (1,5 million d’abonnés et un taux de couverture avoisinant 25 %, selon l’ARPT).

Le pays compte 15,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile. »

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