Fin de partie pour Mbeki
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Le président sud-africain Thabo Mbeki a fait, le 25 septembre, le déplacement d’Abidjan pour rendre compte à Laurent Gbagbo de la réunion de New York. Ce qui a provoqué l’ire simultanée des Forces nouvelles, du PDCI et du RDR. L’idée initiale de Mbeki était d’organiser un autre minisommet de la Cedeao à Ouaga avec Compaoré, Gbagbo, Tandja, Amadou Toumani Touré et lui. Le chef de l’État nigérien Mamadou Tandja refuse de s’y rendre. ATT a, lui, renoncé au déplacement. Alors qu’il devait inaugurer un pont au Mali, une camionnette a eu un accident, faisant vingt-trois morts.
Seuls Gbagbo et Mbeki verront Compaoré, le 26 septembre. L’entretien durera quatre longues heures, de 11 h 30 à 15 h 30. Il se soldera par un nouvel échec et cette phrase de Blaise Compaoré : « Tant qu’il n’y aura pas d’élections crédibles, la paix est impossible. » Les Forces nouvelles, elles, écrivent à Denis Sassou Nguesso, président en exercice de l’UA, pour récuser Mbeki comme médiateur, lui reprochant sa partialité. Bédié et Ouattara se concertent. Ils décident d’en faire de même. Commencée en fanfare par un voyage à Abidjan, appréciée au départ pour son sérieux, la médiation Mbeki est définitivement enterrée.
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