En passant par l’Agoa
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Le Palais des congrès de Yaoundé accueille, du 9 au 13 octobre, la deuxième édition du sommet international sur les stratégies de développement industriel à travers l’Agoa, la loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique. Promulgué en 2000 par Bill Clinton, le texte permet aux pays du continent d’exporter certains produits (sur une liste détaillée de 6 400 articles) aux États-Unis sans droits de douane, à condition que les exportateurs remplissent dix-huit critères définis par Washington : bonne gouvernance, protection de l’environnement, accès à la propriété Actuellement, ils sont trente-sept pays, du Mali à la Namibie en passant par le Bénin, à pouvoir prétendre au régime préférentiel de l’Agoa. Le système a nettement contribué à développer les relations commerciales entre les États-Unis et le continent, qui ont augmenté de 115 % entre 2000 et 2006. L’or noir constitue le gros des échanges : 80 % des exportations en vertu de l’Agoa sont des produits pétroliers, et 9 % seulement sont agricoles. À Yaoundé, entrepreneurs et politiques réfléchiront sur les investissements au sud du Sahara et particulièrement au Cameroun, où les États-Unis sont déjà présents avec le groupe AES (électricité). Bill Clinton, l’invité d’honneur dont la venue a été très médiatisée, sera finalement absent.
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