Chasser les têtes par téléphone
Publié le 9 octobre 2006 Lecture : 1 minute.
The Phone House table sur le téléphone mobile pour intégrer 1 000 collaborateurs pour les 60 points de vente que la chaîne de distribution compte ouvrir cette année en France. Outre des annonces presse, elle s’appuie sur l’envoi de SMS à 30 000 personnes âgées de 18 à 25 ans, les invitant à se connecter sur son site de recrutement. En septembre, un site Internet mobile a été mis en place. Quel que soit leur opérateur, les candidats peuvent y consulter les offres d’emploi et envoyer leur CV par SMS. Les intermédiaires en recrutement (job boards) investissent aussi le créneau, à l’instar de Mobiljob. Créé en avril 2005, ce site revendique près de 20 000 candidats qui déposent leur CV, postulent et reçoivent des alertes sur leur écran de téléphone.
Les recruteurs trouvent de nombreux avantages à promouvoir le téléphone comme nouveau média. « Un candidat intéressé peut répondre dans la journée, même s’il est en vacances. On peut lui faire passer un entretien de présélection par téléphone qui débouchera éventuellement sur un rendez-vous », explique Marie-Hélène Pleinfossé, DRH de The Phone House. Les annonceurs font ?également valoir que les jeunes accèdent davantage à l’Internet mobile qu’à l’Internet sur ordinateur, la France comptant déjà 13,8 millions de « mobinautes » (utilisateurs des services mobiles). Qu’importe alors les prix des communications trop élevés et la taille des écrans trop petits pour déployer une image et un discours sophistiqués. Tout le monde veut en être.
