Togo : Lomé, les possibilités d’une ville

La capitale togolaise a renoué avec sa réputation de grande cité commerçante. Elle est aussi devenue une place financière incontournable dans la région et compte désormais s’imposer comme « LA » métropole ouest-africaine où il fait bon vivre. En a-t-elle les moyens ?

L’emblématique rond-point de la Colombe-de-la-Paix, à Lomé. © Louis Vincent pour JA

L’emblématique rond-point de la Colombe-de-la-Paix, à Lomé. © Louis Vincent pour JA

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Publié le 22 août 2021 Lecture : 4 minutes.

L’emblématique rond-point de la Colombe-de-la-Paix, à Lomé. © Louis Vincent pour JA
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Lomé, les possibilités d’une ville

La capitale togolaise a renoué avec sa réputation de grande cité commerçante. Elle est aussi devenue une place financière incontournable dans la région et compte désormais s’imposer comme « LA » métropole ouest-africaine où il fait bon vivre. En a-t-elle les moyens ?

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Entre le vrombissement des voitures et des zémidjans, une brise marine volette sur les vastes artères du centre-ville, contrastant avec la chaleur sahélienne. Et une fois encore, on se laisse surprendre par les aménagements, petits et grands, qui modifient la physionomie de la capitale togolaise d’une année sur l’autre et changent la vie de ceux qui y vivent, y travaillent ou ne font qu’y passer. Lomé peut-elle pour autant rivaliser avec ses grandes voisines du corridor littoral, comme Accra et Cotonou ? Le jeu en vaut la chandelle.

« Comparée aux bouillantes capitales économiques que sont Cotonou et Abidjan, à Lomé, la vie est moins chère, les loyers sont accessibles. En outre, le développement du pays se ressent dans les infrastructures de la capitale et du pays, qui fait des progrès remarquables en matière d’aménagement, d’accès à l’énergie et de télécoms. La connectivité y est bonne ! » résume Guy-Martial Awona, le patron d’Orabank Togo. « Il reste tout de même beaucoup à faire en matière d’adduction d’eau, nuance un cadre expatrié. On a l’impression que la population n’adhère pas à la vision du chef de l’État ou qu’elle ne se l’est pas suffisamment appropriée. Le panier de la ménagère stagne, et je ne vois pas non plus assez d’actions en faveur des jeunes, dont beaucoup sont frappés par la précarité. »

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