RDC : « Tout doit changer dans le secteur minier ! »

Création de l’Entreprise générale du cobalt, révision du code minier, annonces du président Tshisekedi… Toutes ces mesures sont-elles suffisantes ? Non, répond le journaliste belge Erik Bruyland, auteur de « Cobalt Blues ».

Cobalt extrait de la mine de Ndari, dans le Haut-Katanga, en RD Congo. © Lena Mucha/REDUX-REA

Cobalt extrait de la mine de Ndari, dans le Haut-Katanga, en RD Congo. © Lena Mucha/REDUX-REA

Publié le 12 août 2021 Lecture : 4 minutes.

Avec 70% de la production totale de cobalt, la RD Congo se hisse au premier rang mondial. Pourtant, avec un PIB par habitant de 557 dollars en 2019 (selon la Banque mondiale), le pays est loin de profiter de ces richesses.

Dans son essai Cobalt Blues, paru en juillet 2021 aux éditions Racine, le journaliste belge Erik Bruyland s’est penché sur l’histoire post-coloniale de son pays natal. Rencontre.

Jeune Afrique : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ? 

Erik Bruyland : D’abord, le fait que je suis né et que j’ai grandi en RD Congo. À l’époque, l’Union minière était une entreprise bien organisée, bien rodée. On disait d’elle qu’elle était  un État dans l’État : elle fournissait une sécurité sociale, des infrastructures, des hôpitaux, des écoles, etc.

Avec la privatisation, au début des années 2000, j’ai vu tout dépérir. C’est allé de mal en pis au point d’en arriver à ce qui s’apparente à un système mafieux.

L’Indonésie, la Bolivie ou la Guinée ont revu leurs contrats miniers. »

Bien s’informer, mieux décider

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