Algérie : BEA, une banque qui monte
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Mohamed Loukal, président-directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), est fier du travail accompli par son staff (plus de 4 000 personnes réparties dans une centaine d’agences). Les premiers résultats de la modernisation intégrale des méthodes de gestion engagée depuis 2005 se font sentir. Les comptes sont désormais certifiés et approuvés par l’assemblée générale (septembre 2006). La transparence est devenue une vertu et les performances une obligation : le total de bilan a augmenté de 9 % en 2005 (à 1 022 milliards de dinars algériens, 14 milliards de dollars), le produit bancaire (chiffre d’affaires) de 40 % (49 milliards de DA) et les bénéfices nets de 51 % (1,2 milliard). Banque à 100 % étatique, la BEA ne néglige pas pour autant la clientèle privée. Au contraire : la part de ce secteur est passée de 2 milliards de DA en 2004 à 8 milliards en 2005, et 20 milliards sont programmés en 2006. Forte de son réseau de correspondants et partenaires arabes (Libye, Abou Dhabi, Arabie saoudite) et internationaux, la BEA se prépare en fait à affronter la concurrence future des banques étrangères en Algérie (qui accéderont au marché à la faveur de libéralisation en cours).
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