Maroc : demain le Commonwealth ? 

Après la récente crise diplomatique entre Madrid et Rabat, les Marocains ne s’interdisent plus d’imaginer une plus grande proximité avec le monde anglo-saxon.

La reine Elizabeth II et le roi Hassan II en octobre 1980. © Hulton-Deutsch Collection/CORBIS/Getty Images

La reine Elizabeth II et le roi Hassan II en octobre 1980. © Hulton-Deutsch Collection/CORBIS/Getty Images

Ahmed Faouzi
  • Ahmed Faouzi

    Chercheur en relations internationales et ex-ambassadeur marocain

Publié le 14 août 2021 Lecture : 5 minutes.

L’un des bienfaits de la récente reconnaissance, par les États-Unis, de l’intégrité territoriale du Maroc est la mise en évidence des contradictions de la diplomatie de certains pays européens à notre égard. Ce coup de pied américain, indirect, dans la fourmilière européenne a révélé le manque de stratégie et de vision communes de l’Union européenne (UE) vis-à-vis de son voisinage immédiat.

Comportements égoïstes

Pour le Maroc, il n’y a jamais eu, sur son flanc sud, durant les siècles passés, de pays nommé Sahara, et il n’y en aura pas davantage à l’avenir. Cette équation, simple et limpide, ne peut prêter à confusion. Les anciens pays colonisateurs qui ont créé de toutes pièces ce conflit l’ont rendu insoluble. Ils s’en nourrissent parfois pour mieux servir leurs intérêts et affichent des comportements pour le moins égoïstes. À nos dépens et aux dépens de la stabilité régionale.

Avant le débarquement des Français, la Grande-Bretagne était notre premier partenaire économique. »

À la faveur de la crise qui nous a récemment opposés à l’Espagne, l’on commence à saisir les raisons qui ont poussé un grand pays comme le Royaume-Uni à quitter l’UE pour retrouver son indépendance et le rôle international qui sied à son histoire.

Bien s’informer, mieux décider

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