Banque : comment Bernard Koné Dossongui a bouclé le « deal de l’année »
L’opération la plus marquante l’an passé a impliqué Atlantic Financial Group, BNP Paribas et Banque centrale populaire. Plongée dans les coulisses d’un coup de maître.
« Une très belle opération. » Devant la technicité du montage qui a permis à l’Ivoirien Bernard Koné Dossongui de reprendre les filiales malienne, comorienne et gabonaise de BNP, il y a un an, les experts sont unanimes : la sophistication du « deal » est remarquable, et rare en Afrique francophone. Les guillemets marquent ici à la fois l’anglicisme employé et le fait que, derrière l’opération, une partie délicate à trois rebonds s’est en réalité jouée.
Notable également, le fait que l’opération se soit déroulée dans un contexte économique incertain avec, malgré tout, l’implication de cinq pays d’Afrique subsaharienne, ainsi que du Maroc et de la France.
« Cette transaction transfrontalière, impliquant plusieurs juridictions – au Mali, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Cameroun –, a été réalisée pendant les moments particulièrement difficiles de la pandémie de Covid-19 », souligne le cabinet Clifford Chance à Casablanca, dont les équipes emmenées par Mustapha Mourahib et Ouns Lemseffer, avec Yasmine Andalous et Meriem Komiha, ont représenté le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP), colosse au produit net bancaire de 1,74 milliard d’euros en 2020.
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