Mali : sans IBK, le RPM renaîtra-t-il de ses cendres ?
Un an tout juste après la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même. Pourtant, quelques prétendants à la présidentielle pointent le bout de leur nez…
![Partisans d’Ibrahim Boubacar Keïta, à Bamako, le 10 août 2018, durant l’entre-deux-tours de la présidentielle. © Legnan Koula/EPA/MAXPPP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/08/17/jad20210817ass_rpm.jpg)
Partisans d’Ibrahim Boubacar Keïta, à Bamako, le 10 août 2018, durant l’entre-deux-tours de la présidentielle. © Legnan Koula/EPA/MAXPPP
Face à un échec politique, rien de tel que de faire un bilan, afin de mieux repartir à la conquête du pouvoir. En plein exercice d’autocritique, Sambi Touré, ancien conseiller d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), ne manifeste guère d’indulgence à l’égard du Rassemblement pour le Mali (RPM). « La chute d’IBK a conduit à celle du RPM », juge-t-il.
En rupture de ban avec « le RPM post-IBK », Sambi Touré a attendu le vingtième anniversaire du parti, le 30 juin, pour acter son divorce avec cette formation et quitter ses fonctions à la section de Nioro du Sahel, son fief.
Dans la lettre de démission qu’il a remise à Bocary Treta, le président du mouvement, il a dénoncé une « gestion clanique et clientéliste » instaurée, par un certain nombre de cadres, parmi lesquels Treta.
« Depuis le départ d’IBK, la ligne n’est pas claire. Les règles ne sont pas respectées et le président prend des décisions en solo, au détriment du bureau politique national », affirme-t-il à Jeune Afrique.
Démissions en cascade
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