Vos lettres ou courriels sélectionnés
Olmert obéit à Bush
– Je ne crois pas qu’il y ait de « loi d’Olmert » comme vous le suggérez (J.A. n° 2423). Ce sont les Américains et Bush à leur tête qui ont interdit à Ehoud Olmert de démissionner, parce que les procédures selon la Loi fondamentale de l’État sioniste sont très longues et que Bush est pressé de « liquider » le problème palestinien avant la fin de son mandat. Cela a bien été expliqué par Mohamed Heikal, le 28 juin dernier, sur Al-Jazira.
Abdessalem M’Halla, Raoued, Tunisie
Félicitations à Lansana Kouyaté !
– Il est indéniable que le nouveau Premier ministre guinéen Lansana Kouyaté use de ses qualités reconnues d’habile négociateur et de diplomate pour sortir le pays du gouffre dans lequel l’avait plongé l’ancienne équipe gouvernementale. Ses actions méritent un salut international. Elles serviront de leçon à beaucoup d’autres hommes politiques sur le continent. Il est toujours possible de sauver une nation quel que soit son degré d’instabilité politique. Il y aura toujours des patriotes. Les chefs d’État des pays sous-développés doivent comprendre que rien n’est possible sans une justice équitable. La plus grande puissance économique du monde actuel, les États-Unis, ne doit sa suprématie qu’à deux départements (police et justice) qui sont, ou presque, les plus fiables au monde. La police fournit le matériel à la justice et celle-ci traite les dossiers sans haine ni compassion. C’est dans ce conteste seulement que l’environnement des affaires sera sécurisé et la confiance des investisseurs étrangers restaurée.
Abdoulaye Saliou Diallo, New York, États-Unis
Il faut rentrer-au pays
n Pour que l’avenir soit meilleur et possible en Afrique, on doit aimer notre continent sans condition. Partout dans le monde, il y a des docteurs et des ingénieurs africains. Pourquoi ne rentrent-ils pas chez eux, en Afrique, où l’on a besoin d’eux ? Peut-être craignent-ils de ne pas trouver d’emploi. Mais s’ils restent à l’étranger, rien ne va bouger en Afrique. L’intelligentsia africaine de l’extérieur doit prendre le risque de rentrer pour aider notre continent. Le rôle de l’intellectuel n’est pas de fuir la misère, mais de l’affronter pour trouver des remèdes. Un intellectuel, c’est quelqu’un qui s’engage à éradiquer le mal.
Ibrahim Abdou Saïd, Comores
Bravo à Rama Yade
– Nous autres, Sénégalais, sommes fiers de la promotion de Rama Yade. Nicolas Sarkozy a su réagir dans le bon sens et promouvoir des personnes capables de participer à la vie sociale des peuples. Rama Yade, une belle ambassadrice des sans-voix.
Djibril Albert N’Diaye, Gorée, Sénégal
Place Vendôme
– Votre magazine est un véritable régal. Je vous encourage à aller toujours aussi loin. Je souhaiterais écrire à madame la ministre de la Justice, garde des Sceaux de la République française, Rachida Dati, pour lui adresser mes félicitations. Pouvez-vous m’indiquer ses coordonnées ?
Rachid Ndossu, secrétaire du Ministre délégué chargé des Programmes au MINEFI, Cameroun
Réponse : L’adresse du ministère français de la Justice est la suivante : 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01, France
Sahel : les vrais enjeux
– La propagation des troubles politiques le long de la bande sahélienne soulève bien des interrogations quant à l’existence d’un plan préconçu destiné à créer une ceinture de feu entre les pays arabes du nord du Sahara et l’hinterland continental. La question dramatique de la province soudanaise du Darfour dépasse le simple cadre humanitaire pour devenir celui d’un enjeu plus vaste visant à contenir, dans un premier temps, le monde arabe par la coercition et la menace s’il le faut. Et, dans un second temps, à contrer le formidable défi chinois et la réémergence de la Russie.
La multiplication des troubles dans les espaces de confluence des cultures arabe et africaine s’explique ainsi : que ce soit en Somalie, au Darfour, au Tchad, dans le nord du Niger ou au Mali septentrional, de vastes espaces à peine contrôlés par les États deviennent l’enjeu de conflits futurs qui dépassent le cadre sous-régional et sont liés à la volonté de contrôle des ressources vitales pour les pays du nord. Plus que jamais, l’humanitaire devient un domaine de l’extension du domaine de la lutte pour la suprématie.
Wouicem Chekkat, Gao, Mali
Bon anniversaire à Césaire
– Le 26 juin 1913 naissait sur une lointaine terre d’Afrique « reconstituée » le poète martiniquais Aimé Césaire. L’Afrique tout entière et la poésie universelle ont eu le temps de mesurer sa contribution à la poésie incandescente : celle qui chante et celle qui éblouit par son grand soleil. Aimé Césaire et ses frères de lumière, Léon Gontran Damas, Léopold Sédar Senghor, ont jeté dans nos mémoires des éclats de diamant. Je veux dire à Aimé Césaire ma grande émotion au moment où la poésie le célèbre comme jamais.
Vovo Bombyx, Dakar, Sénégal
Aux origines de Sfax
– Je souhaiterais apporter une autre explication à la question : « D’où vient le nom de Sfax ? » (J.A. n° 2422), étant moi-même originaire de cette ville. Selon les anecdotes sfaxiennes (Histoire de Sfax, par Malouli), des Bédouins venant d’Arabie saoudite avec leurs troupeaux se sont arrêtés aux alentours de Sfax. L’émir de la tribu a ordonné à son esclave noir qui s’appelait Safa d’installer les tentes de la tribu. À l’origine, les parties sud et est de la ville de Sfax étaient occupées par une tribu qui s’appelait El Aâcheèche et une autre tribu, les Siala, occupait les parties ouest et nord.
Haj Mohamed Ettriki, Ariana, Tunisie
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