Covid-19 : ce qu’il faut savoir pour se rendre en France depuis le Maghreb

Le ministère français de la Santé place l’Algérie et le Maroc sur sa liste rouge à partir du 21 août en raison de la hausse des contaminations au Covid-19 dans ces deux pays. Explications.

Les voyageurs admis devront ensuite observer une quarantaine de dix jours contrôlée par les services de sécurité. CASABLANCA, MOROCCO – JUNE 15: A view of the Casablanca Mohammed V International Airport after flights reopened following the closure due to the novel type of coronavirus (COVID-19) pandemic in Casablanca, Morocco on June 15, 2021. Jalal Morchidi / Anadolu Agency 
©Jalal Morchidi / Anadolu Agency via AFP

Les voyageurs admis devront ensuite observer une quarantaine de dix jours contrôlée par les services de sécurité. CASABLANCA, MOROCCO – JUNE 15: A view of the Casablanca Mohammed V International Airport after flights reopened following the closure due to the novel type of coronavirus (COVID-19) pandemic in Casablanca, Morocco on June 15, 2021. Jalal Morchidi / Anadolu Agency ©Jalal Morchidi / Anadolu Agency via AFP

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Publié le 19 août 2021 Lecture : 3 minutes.

Après la Tunisie, c’est au tour de l’Algérie et du Maroc de passer, à compter du 21 août, sur la liste rouge qu’a définie la France pour lutter contre la pandémie. Les voyageurs non vaccinés en provenance de ces deux pays devront justifier d’un motif impérieux et présenter un test négatif de moins de 48 heures dès leur arrivée dans un aéroport français.

Les voyageurs admis devront ensuite observer une quarantaine de dix jours contrôlée par les services de sécurité. En cas d’infraction à l’auto-quarantaine, le contrevenant devra s’acquitter d’une amende de 1­000 à 1­500 euros.

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Le placement de ces deux pays sur la liste rouge de la circulation du Covid-19 intervient alors qu’ils connaissent une hausse des contaminations, notamment par le variant Delta. Depuis début août, l’Algérie est confrontée à une grave pénurie d’oxygène, obligeant les autorités et les particuliers à se lancer dans une course permanente pour trouver des bouteilles et des concentrateurs de gaz médical.

Changement de règles

Les motifs impérieux édictés par les autorités françaises sont le décès d’un membre de la famille en ligne directe, la visite à une personne dont le pronostic vital est engagé, le déplacement dans le cadre de l’exercice d’un droit de garde, la convocation par une autorité judiciaire ou administrative, la participation à un programme d’échange universitaire ou encore les missions indispensables à la poursuite d’une activité économique. Et bien entendu, il faut pouvoir présenter des pièces le justifiant.

Près de 3,5 millions de personnes ont reçu au moins une dose en Tunisie

Les nouvelles règles mises à jour par le ministère français de la Santé obligent les voyageurs vaccinés en provenance d’Algérie et du Maroc à prouver leur statut vaccinal à leur arrivée. En Algérie, les vaccins AstraZeneca, Sinovac et Sputnik-V sont administrés. Le Maroc dispose de l’AstraZeneca, du Sinovac, du Jansen et, depuis le 19 août, du Pfizer.

Quant aux Tunisiens, ils peuvent être vaccinés avec de l’AstraZeneca, du Moderna, du Pfizer, du Jansen et du Sinovac. Depuis le début de la pandémie, l’Algérie accuse un retard dans la vaccination avec seulement 4,1 millions de personnes ayant reçu au moins une dose, contre 29,3 millions de vaccinés au Maroc. Près de 3,5 millions de personnes ont reçu au moins une dose en Tunisie.

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Problème : les vaccins Sinovac et Sputnik-V administrés dans ces deux pays du Maghreb ne sont pas reconnus en France. Les vaccins reconnus par l’Agence européenne du médicament (EMA) sont les suivants : Pfizer, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield et Jansen.

Contacté par Jeune Afrique à propos de ces vaccins non-reconnus par la France, le ministère français de la Santé indique que les voyageurs qui ont reçu des vaccins non-homologués doivent se soumettre à des mesures sanitaires. « Hormis le vaccin Astra Zeneca/Vaxzevria/Covishield, ces vaccins n’étant pas reconnus en France, ces voyageurs devront effectivement se soumettre à un test PCR ou antigénique réalisé moins de 48h avant l’embarquement », indique le service de presse du ministère.

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Quant aux voyageurs qui seraient tentés de fournir de faux documents et attestations faisant croire qu’ils ont reçu des vaccins reconnus en Europe, les contrôles se feront à l’entrée sur le territoire français. « Les preuves de vaccination et documents nécessaires dans le cadre du voyage (justificatif de motif impérieux, résultats de tests, entre autres) font l’objet de contrôles aux aéroports », ajoute la même source.

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