Off : Demandez le programme !
Une sélection de la rédaction de Jeune Afrique, pour mieux vous retrouver dans la jungle du off, qui propose chaque année quelque 700 spectacles…
– Théâtre Bambi elle est noire mais elle est belle, de Maïmouna Gueye. Ce long monologue fiévreux est une réflexion profonde sur l’exil, le racisme, la différence. À travers l’histoire de Bambi, la magnifique Maïmouna Gueye raconte, avec un humour féroce, les espoirs et les désillusions d’une jeune Sénégalaise qui quitte l’Afrique pour se marier à un Blanc.
Du 6 au 28 juillet, au Théâtre Le Petit Louvre (23, rue Saint-Agricol).
Un fou noir au pays des Blancs, de Pie Tshibanda. Ou les méandres de l’administration belge subis par un réfugié politique… L’excellent Pie Tshibanda conte son vécu avec humour et sensibilité. Il n’est jamais cruel. Seulement ironique. Le public, lui, est conquis.
Du 6 au 25 juillet, à La Manufacture (2, rue des Écoles).
– Chanson Les Négropolitains chantent Boby Lapointe. Chouette, les Négropolitains sont de retour en Avignon ! La compagnie créée en 1986 par Ferdinand Batsimba, metteur en scène et comédien d’origine congolaise, fait preuve d’une énergie communicative sur scène. Après avoir cuisiné Brassens et Vian à la « sauce gombo épicée », les « Nég’zagonaux » revisitent Lapointe. On y court !
Du 6 au 28 juillet, Le Paris (5, rue Henri-Fabre).
– Café-théâtre D’Jal. Premier stand-up solo d’un jeune tchatcheur de 30 ans, d’origine marocaine, qui a fait ses armes au Jamel Comedy Club et au festival « Juste pour rire ». Danseur dans l’âme, il est connu pour ses déhanchés sur scène et son fameux sketch du « Portugais »…
Du 6 au 28 juillet, au Théâtre La Tache d’encre (1, rue de la Tarasque).
– Danse Accords perdus avec Opiyo Okach (duo).
Emmanuel Grivet danse avec le Kényan Opiyo Okach, mime, danseur et fondateur de la Compagnie Gàara, première compagnie de danse contemporaine au Kenya. Deux hommes de culture, d’origine et de parcours différents, qui entremêlent leurs pas dans une chorégraphie intense.
Du 13 au 24 juillet.
Le Dernier Survivant de la caravane.
Un solo du danseur hip-hop, Bouba Landrille Tchouda, d’origine camerounaise, inspiré du livre Le Dernier Survivant de la caravane d’Étienne Goyemidé, qui traite de la violence de l’esclavage.
Du 10 au 24 juillet, au Studio des Hivernales-La Manutention (4, escaliers Sainte-Anne)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Abidjan convoque le chargé d’affaires burkinabè sur fond d’accusations de déstabil...
- Bénin : comment le putsch contre Patrice Talon devait être financé
- Bénin : Olivier Boko, les sacs de billets et les accusations de complot contre Pat...
- Ce que le Burkina Faso reproche à Serge Mathurin Adou, journaliste ivoirien interp...
- Pourquoi Alassane Ouattara réunit personnellement les caciques du RHDP