À l’affiche

Publié le 9 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

The Bubble
d’Eytan Fox
(sorti à Paris le 4 juillet)
Qu’y a-t-il de pire pour un jeune Israélien en âge de servir dans l’armée : être gay ou être amoureux d’un Palestinien ? On pourrait résumer ainsi cette tragi-comédie d’un réalisateur parmi les plus populaires aujourd’hui dans son pays, terre de cinéma très créative et dynamique. On peut aussi décrire ce film comme proposant un portrait savoureux et acéré de la jeunesse de Tel-Aviv, une ville à part en Israël, hédoniste et pacifiste, qu’on ne nomme pas « The Bubble » (La Bulle) par hasard. Ou comme une charge contre les tabous, les contradictions et les hypocrisies de la société israélienne, écartelée entre la célébration de la laïcité et de la permissivité et celle de la religion et de la tradition, entre la peur du terrorisme et l’envie de vivre intensément, entre la tentation de la xénophobie, sinon du racisme, et l’ouverture d’esprit.

Bolivia
de Adrian Caetano
(sortie à Paris le 11 juillet)
Le cinéma argentin continue de nous fournir régulièrement ces temps-ci des films forts, sombres et attachants. Aujourd’hui sort Bolivia, qui évoque en noir et blanc, dans un style très naturaliste, le triste destin d’un immigré bolivien travaillant clandestinement dans un café de Buenos Aires qui doit affronter à la fois la pauvreté dans un pays en crise et le racisme de ses « hôtes » fort peu accueillants. Un film plein d’émotion retenue et dont le minimalisme sert à merveille le propos. Par l’auteur, d’origine uruguayenne, d’un polar très réussi qui le révéla en 2002 (L’Ours rouge), mais aussi d’une critique plus convenue des heures noires de la dictature en Argentine (Buenos Aires 1977) sortie très récemment en Europe.

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