Infirmières bulgares : solution imminente ?

Publié le 9 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Le dernier obstacle à la solution de l’affaire des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort sous l’accusation d’avoir volontairement inoculé le virus du sida à 438 enfants libyens a été levé. Selon nos informations, le 4 juillet à Benghazi, les autorités libyennes et Driss Lagha, président de l’association des familles des enfants infectés, sont parvenus à un accord sur le montant des indemnisations qui seront versées à ces dernières. Le chiffre n’est pas divulgué, mais l’on sait que l’association réclamait 14 millions de dollars par enfant. Le financement viendrait d’un fonds spécial auquel l’Union européenne et les États-Unis devraient contribuer.
L’accord signifie que les familles des victimes renonceraient au maintien de la peine de mort. La Cour suprême, dont le verdict est attendu pour le 11 juillet, pourra donc en tenir compte. Elle devrait soit confirmer le verdict de peine de mort, ce qui est peu probable, soit commuer cette peine en emprisonnement, ou ordonner la libération des prévenus détenus depuis plus de huit ans. En cas de peine de prison, Kadhafi pourrait alors les gracier. Selon nos informations, c’est un ministre européen des Affaires étrangères, celui de l’Allemagne ou du Portugal, ou les deux à la fois, qui irait à Tripoli pour ramener les prisonniers chez eux à bord d’un avion spécial.

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