Maroc : après l’affaire Pegasus, Mohammed VI renouvelle sa confiance à Hammouchi
Le 14 août, le souverain marocain a adressé un message de sympathie au directeur de la Sûreté nationale, alors que des rumeurs de disgrâce étaient apparues après l’affaire Pegasus.
Il devait être, aux yeux de beaucoup de commentateurs, la principale victime collatérale – si ce n’est le bouc émissaire – du volet marocain de l’affaire Pegasus. Selon l’enquête du consortium de médias et d’ONG publiée au cours de la seconde quinzaine de juillet, Abdellatif Hammouchi, le directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGSN-DGST) marocain, aurait supervisé l’utilisation du logiciel israélien Pegasus pour espionner tout ce que le royaume compte de dissidents, mais aussi les responsables politiques, militaires et sécuritaires de plusieurs États, notamment la France et l’Algérie – y compris le président Emmanuel Macron lui-même.
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