Bolloré ne désarme pas

Publié le 9 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Malgré un échange de courriers infructueux avec le ministère sénégalais de l’Économie maritime, qui vient de changer de main, le groupe français Bolloré « continue à se battre » pour la concession du terminal à conteneurs du port de Dakar confiée, début juin, à Dubai Ports World. « Le cahier des charges de l’appel d’offres ne prévoyait pas de monopole sur la gestion portuaire », explique un responsable du groupe. « On est prêt à travailler en partenariat », ajoute-t-il. C’est déjà le cas à Abidjan (Côte d’Ivoire), à Tema (Ghana) et à Douala (Cameroun), où Bolloré opère avec le danois Maersk.
Présent depuis quatre-vingts ans au Sénégal, le groupe français peut difficilement se permettre de perdre totalement la branche manutention portuaire qui représente 40 % de son chiffre d’affaires dans ce pays. À défaut d’accord, il y a fort à parier que Bolloré sera contraint de revoir à la baisse sa présence au Sénégal, où il emploie 1 200 personnes. « Et si la solution était une entente entre Bolloré et Dubai Ports World ? s’interroge un observateur averti des questions maritimes. Bolloré apporte son expérience au Sénégal et son maillage en Afrique, Dubai amène des capitaux ».

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires