Diplomatie : comment le Burundi veut redorer son blason à l’ONU
À Genève ou à New York, dans les couloirs des Nations unies, la diplomatie burundaise ne reste pas inactive. Son objectif : éviter le maintien de la mission d’enquête onusienne sur le Burundi. « Jeune Afrique » décrypte ces tractations.
Mi-septembre, le Burundi s’apprête à relever un défi de taille : franchir une étape de plus dans la normalisation de ses relations avec la communauté internationale et, surtout, les Nations unies. Selon nos informations, la diplomatie burundaise est d’abord à pied d’œuvre pour préparer la tenue, du 13 septembre au 8 octobre à Genève, de la session du Conseil des droits de l’homme.
Gitega y aura un objectif : convaincre les membres du conseil qu’il n’est pas nécessaire de renouveler pour une année supplémentaire la commission d’enquête onusienne sur le Burundi mise en place en 2017. Les autorités burundaises estiment que les circonstances qui ont prévalu à la création de cette commission n’existent plus aujourd’hui.
Elles font cependant face au lobbying d’une quarantaine d’organisations non-gouvernementales, qui ont quant à elles demandé le maintien du dispositif chargé de surveiller le respect des droits humains dans le pays. En outre, les membres de la commission eux-mêmes, qui doit dévoiler un nouveau rapport à l’occasion de la réunion de septembre, ont émis le même avis.
« Les violations se poursuivent »
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