Affaire Alex Saab : entre États-Unis et Venezuela, guerre froide au Cap-Vert
Arrêté au Cap-Vert en juin 2020, le diplomate vénézuélien est sous le coup d’une procédure d’extradition vers les États-Unis. Mais ses avocats la jugent illégale. « Jeune Afrique » dévoile les dessous de leur stratégie.
L’homme d’affaires Alex Nain Saab Moran sera-t-il finalement extradé vers les États-Unis ? Le Vénézuélien, natif de Colombie, accusé de blanchiment et détournement d’argent par la justice américaine – qui souhaite le juger sur son sol –, a été arrêté le 12 juin 2020 par les autorités du Cap-Vert. Il y est détenu depuis et met tout en œuvre pour éviter d’être extradé.
Ses avocats, qui dénoncent une arrestation et une détention « illégales », ont ainsi fait appel de la demande d’extradition américaine, laquelle a pourtant été approuvée le 31 juillet 2020 par la justice cap-verdienne. Cette procédure de dernier recours a été déposée devant la Cour constitutionnelle, laquelle devait rendre sa décision mardi 24 août et marquer ainsi un point final à l’affaire.
La Cour a cependant choisi de ne pas se prononcer, annonçant un nouveau report, sans pour autant motiver officiellement sa décision. Jeune Afrique revient sur les coulisses de l’affaire Saab, qui mêle un négociant international vénézuélien accusé de corruption, Interpol, les États-Unis, la Russie, l’Iran ou encore la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Immunité diplomatique et notice rouge
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