Pétrole, gaz, mines : les frontières de la discorde
Le découpage souvent imprécis des frontières, héritées de l’époque coloniale, a donné lieu à de nombreux différends entre pays africains. Chacun cherche à tirer parti de la zone contestée, surtout quand celle-ci abrite des ressources naturelles… « Jeune Afrique » a mené l’enquête.
![© Champ pétrolifère de Jubilee (Ghana)](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/08/26/ressources-naturelles-les-frontires-de-la-discorde-02.png)
© Champ pétrolifère de Jubilee (Ghana)
Publié le 2 septembre 2021 Lecture : 2 minutes.
En Afrique, seul un tiers des frontières sont précisément définies et matérialisées, selon l’Union africaine. En cause ? Les cartes aux tracés approximatifs, laissées par les colons à l’heure des indépendances, et dont la lecture prête à de multiples interprétations. C’est le cas dans le golfe de Guinée, où la question des frontières maritimes est devenue épineuse à partir de 1990, quand des gisements d’hydrocarbures y ont été découverts, provoquant une course à l’appropriation des mers entre les pays de la zone.