Une plante d’avenir

Publié le 9 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Au moment où la crise alimentaire remet en question les choix agricoles des dernières décennies qui ont privilégié les cultures de rente au détriment du vivrier -, l’hévéa semble concilier tous les points de vue. Outre la demande de gommes pour les pneumatiques dans les pays émergents, on observe une tendance de plus en plus forte des industries à remplacer le pétrole par le caoutchouc comme carburant. Mieux, la qualité du caoutchouc synthétique n’égale pas celle du naturel. En outre, la culture de l’hévéa permet d’associer – au moins durant les six premières années précédant les premières saignées – des cultures vivrières comme la banane, le riz ou l’arachide. De plus, l’hévéa n’est pas seulement rentable pour sa sève échangée actuellement à 450 F CFA le kilo : son bois est prisé dans l’ébénisterie, ses graines servent de tourteaux pour l’alimentation des volailles et l’huile extraite fait l’objet de tests pour les agrocarburants.

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