Mobilisation onusienne
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Le 9 juin, des représentants des différents gouvernements, du secteur de la santé publique, du monde des affaires, ainsi que les chefs des agences onusiennes et de nombreux acteurs de la société civile se sont réunis au siège de l’ONU, à New York. Au cours de la rencontre, la lutte contre la coïnfection VIH-tuberculose a été reconnue pour la première fois comme une priorité de l’organisation. Un appel à l’action a été lancé. Ce premier forum mondial était patronné par l’Organisation mondiale de la santé, le partenariat Halte à la tuberculose, l’Onusida, le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que par la Banque mondiale.
« Nous espérons qu’il s’agit d’une première étape qui va permettre à tous les acteurs (pays endémiques, pays donateurs ou instances de concertation internationale comme le G8) de s’engager rapidement dans une prise en charge de cette coïnfection », a déclaré Jorge Sampaio, l’envoyé spécial de l’ONU pour l’initiative Halte à la tuberculose (et ancien président du Portugal).
Un tiers des 33 millions de personnes vivant avec le VIH sont infectées par le bacille de la tuberculose. Sans traitement spécifique et même si elles prennent par ailleurs des antirétroviraux, environ 90 % d’entre elles meurent dans les deux ou trois mois. Un récent rapport de l’OMS évalue ainsi à 250 000 le nombre de décès causés en 2007 par cette coïnfection. Un autre rapport, émanant celui-là de la Banque mondiale, démontre que les pays les plus touchés pourraient récupérer au moins neuf fois leur investissement s’ils s’attaquaient efficacement au problème.
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