Leïla Ben Ali, Komi Koutché, Chakib Khelil… Ces Africains recherchés pour corruption ou détournement (1/4)
« Wanted » (1/4) – Leïla Ben Ali, la régente tunisienne déchue, Komi Koutché, ex-ministre béninois en exil forcé, Diezani Alison-Madueke, ancienne ministre nigériane du Pétrole… Tous sont accusés d’avoir détourné des milliards.
![De gauche à droite : Diezani Alison-Madueke, Chabib Khelil, Komi Koutché et Leïla Ben Ali. © Photomontage JA / Photos : DIETER NAGL/AFP; Mario FOURMY/REA; DR; FETHI BELAID/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/08/30/jad20210830-ass-20-plus-recherches_1.jpg)
De gauche à droite : Diezani Alison-Madueke, Chabib Khelil, Komi Koutché et Leïla Ben Ali. © Photomontage JA / Photos : DIETER NAGL/AFP; Mario FOURMY/REA; DR; FETHI BELAID/AFP
Publié le 31 août 2021 Lecture : 9 minutes.
![De haut en bas et de gauche à droite : Mengistu Hailé Mariam, Leïla Ben Ali, John Numbi, François Bozizé, Chabib Khelil, Guillaume Soro, Karim Keïta et François COmpaoré. © Photomontage : JA / Photos : BAY ISMOYO/AFP; VINCENT FOURNIER/JA; ISSAM ZELJI POUR JA; JUNIOR KANNAH/AFP;MICHELE CATTANI/AFP; FETHI BELAID/AFP; ALEXANDER JOE/AFP;MOHAMED HAMMI/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/08/30/jad20210830-ass-20-plus-recherches.jpg)
« Wanted » : enquête sur les 20 Africains les plus recherchés
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, parce qu’ils refusent de rendre des comptes ou craignent pour leur vie, tous ont fui leur pays pour un exil aussi précaire qu’indéfini. Une liste qui ne cesse de s’allonger…
Afrique du Sud – Les Gupta, une fratrie sur la sellette
![Le richissime homme d'affaires Atul Gupta dans les rues de Johannesburg, en septembre 2010. © AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=600,height=375,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/07/03/sipa_ap21872575_000001-e1523810395934.jpg)
Le richissime homme d'affaires Atul Gupta dans les rues de Johannesburg, en septembre 2010. © AP/SIPA
La cavale d’Ajay, Atul et Rajesh Gupta prendra-t-elle bientôt fin ? Ces trois frères d’origine indienne, âgés respectivement de 55, 53 et 42 ans, étaient à la tête d’un empire industriel tentaculaire pesant 780 millions de dollars (695 millions d’euros) et 8 000 employés, dont le champ d’activité s’étend de l’informatique aux mines, en passant par la logistique et les médias. Originaires de Saharanpur, dans l’Uttar Pradesh, un État du nord de l’Inde, ils s’étaient installés en Afrique du Sud en 1993, un an avant l’abolition de l’apartheid.
Proches de l’ancien président Jacob Zuma, poussé à la démission en 2018, ils sont accusés d’avoir, avec sa complicité, pillé les ressources publiques. La police estime à 2,5 milliards d’euros les fonds détournés par la fratrie ; un siphonage des comptes publics à grande échelle dont le pays peine encore à se remettre. Recherchés par la justice, la fratrie Gupta s’est exilée aux Émirats arabes unis où elle bénéficie de la protection des autorités. Dubaï leur a toujours servi de base arrière, même lorsqu’ils opéraient en Afrique du Sud. Ils y résident aujourd’hui dans une demeure estimée à 25 millions d’euros près de la marina.
En juin, l’Afrique du Sud a finalement annoncé un accord d’extradition avec les Émirats. Et, début juillet, Interpol a émis une notice rouge contre deux des frères Gutpa, Atul et Rajesh. Cet avis de recherche est lié à une affaire concernant un contrat de 25 millions de rands (1,48 million d’euros) payé à une société liée aux Gupta, Nulane Investments, pour réaliser une étude de faisabilité agricole. Le troisième frère, Ajay, n’est pas concerné par cette affaire.
En 2019, le Trésor américain avait gelé leurs actifs sous juridiction américaine et interdit notamment aux banques internationales ayant des activités aux États-Unis de faire des transactions avec eux.
Vincent Duhem
Tunisie – Leïla Ben Ali, la régente déchue
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