Togo – Érosion : Lomé, esseulée face à la mer ?

Dans la lutte contre le grignotage de ses côtes, le pays ouest-africain a su muscler son arsenal juridique et sensibiliser la population. Reste à obtenir le financement des infrastructures auprès des partenaires internationaux.

Reportage au Togo, en mai 2014. Plage de la ville de Lomé. © Jacques Torregano

Reportage au Togo, en mai 2014. Plage de la ville de Lomé. © Jacques Torregano

CHARLES-DJADE_2024

Publié le 1 septembre 2021 Lecture : 2 minutes.

L’emblématique rond-point de la Colombe-de-la-Paix, à Lomé. © Louis Vincent pour JA
Issu du dossier

Lomé, les possibilités d’une ville

La capitale togolaise a renoué avec sa réputation de grande cité commerçante. Elle est aussi devenue une place financière incontournable dans la région et compte désormais s’imposer comme « LA » métropole ouest-africaine où il fait bon vivre. En a-t-elle les moyens ?

Sommaire

L’océan ronge entre 5 et 10 mètres de côte togolaise chaque année. Depuis la construction du complexe hydroélectrique d’Akosombo, au Ghana, et celle du Port autonome de Lomé (PAL), en 1963, plus de 500 m linéaires de terre ont été engloutis par la mer dans l’agglomération, dont nombre de villages de pêcheurs, de routes et d’infrastructures, selon une étude de la Mission d’observation du littoral ouest-africain (Moloa) réalisée en 2015.

Les prévisions nationales, encore plus alarmistes, prévoient une hausse du niveau de la mer comprise entre 0,19 et 0,34 m d’ici à 2050 et entre 0,29 et 0,55 m à l’horizon 2075.

Le pays a mis en place une brigade de surveillance des côtes et une police environnementale

Sur le front institutionnel et juridique

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Togo : Lomé, les possibilités d’une ville