Togo – Érosion : Lomé, esseulée face à la mer ?
Dans la lutte contre le grignotage de ses côtes, le pays ouest-africain a su muscler son arsenal juridique et sensibiliser la population. Reste à obtenir le financement des infrastructures auprès des partenaires internationaux.
Lomé, les possibilités d’une ville
La capitale togolaise a renoué avec sa réputation de grande cité commerçante. Elle est aussi devenue une place financière incontournable dans la région et compte désormais s’imposer comme « LA » métropole ouest-africaine où il fait bon vivre. En a-t-elle les moyens ?
L’océan ronge entre 5 et 10 mètres de côte togolaise chaque année. Depuis la construction du complexe hydroélectrique d’Akosombo, au Ghana, et celle du Port autonome de Lomé (PAL), en 1963, plus de 500 m linéaires de terre ont été engloutis par la mer dans l’agglomération, dont nombre de villages de pêcheurs, de routes et d’infrastructures, selon une étude de la Mission d’observation du littoral ouest-africain (Moloa) réalisée en 2015.
Les prévisions nationales, encore plus alarmistes, prévoient une hausse du niveau de la mer comprise entre 0,19 et 0,34 m d’ici à 2050 et entre 0,29 et 0,55 m à l’horizon 2075.
Le pays a mis en place une brigade de surveillance des côtes et une police environnementale
Sur le front institutionnel et juridique
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Lomé, les possibilités d’une ville
La capitale togolaise a renoué avec sa réputation de grande cité commerçante. Elle est aussi devenue une place financière incontournable dans la région et compte désormais s’imposer comme « LA » métropole ouest-africaine où il fait bon vivre. En a-t-elle les moyens ?
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