Koplan plaide pour ses frères

Publié le 9 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Il s’appelle Claude Pivi, alias Koplan. Âgé de 48 ans, cet adjudant-chef, commando au sein des troupes aéroportées, est jusqu’à présent considéré comme le chef des mutins qui ont affronté la Garde présidentielle le 29 mai. Véritable force de la nature, il est, en temps normal, chargé de l’entraînement de ses compagnons d’armes, auxquels il enseigne, notamment, les arts martiaux. D’aucuns affirment qu’il aurait fait ses preuves au Liberia et en Sierra Leone. Est-il le cerveau de la mutinerie ou est-il devenu son porte-parole de manière fortuite ? Difficile à dire pour l’instant En tout état de cause, c’est auprès de lui que les soldats frondeurs, âgés de 25 ans en moyenne et réputés compter parmi les éléments les moins recommandables de la grande muette, semblent prendre leurs ordres. Des voix s’élèvent d’ailleurs pour reprocher à l’adjudant-chef Pivi d’avoir terni « l’honneur de l’armée en commettant des actes répréhensibles. Les problèmes militaires doivent être traités dans un camp militaire. Ils ne doivent en aucun cas toucher les civils », affirment ses détracteurs. Mais l’homme se défend de n’avoir eu d’autre intention que celle de réclamer son dû. Pour lui et pour ses frères d’armes.

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