Coopération algéro-malienne
Conséquence du réchauffement des relations entre Alger et Bamako, des patrouilles militaires communes devraient sillonner, à partir du 20 juin, les quelque 900 kilomètres de frontières algéro-maliennes. C’est l’un des résultats du voyage de Natié Plea, ministre malien de la Défense, à Alger, où il a été reçu, le 4 juin, par le président Abdelaziz Bouteflika.
Cet accord permet aux autorités maliennes d’espérer atteindre un double objectif : mieux contrôler la bande frontalière livrée aux rebelles touaregs et aux salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), mais aussi assurer une meilleure logistique à leurs unités militaires dont les positions sont plus proches des villes algériennes (Tamanrasset ou Adrar) que de Bamako.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police