Contre-exemple gabonais

Publié le 9 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Avec 1 100 salariés et 28 milliards de F CFA de dettes en 2006, la situation d’Air Gabon – compagnie nationale créée en 1977 dans un pays pétrolier alors prospère – était devenue intenable en période de rigueur budgétaire. Mais, à l’inverse du Cameroun, le gouvernement a choisi d’euthanasier la société en mars de cette même année. Et, un an après, le 12 avril 2007, Gabon Airlines effectuait son vol inaugural à destination de Paris. Depuis lors, la rotation se fait trois fois par semaine, sans escale.
Constituée par des investisseurs privés réunis par Christian Bongo, directeur de la Banque gabonaise de développement (BGD), la nouvelle compagnie a repris les droits de trafic de la défunte Air Gabon, à la suite du ratage d’Air Gabon International, tentative avortée de partenariat avec Royal Air Maroc (RAM).
Un peu plus d’un an après le début de ses activités, l’entreprise semble avoir revu ses ambitions à la baisse. Des quatre appareils prévus, seuls deux Boeing 767 sont en activité pour l’instant. Si le plan de développement initial prévoyait par ailleurs l’extension du réseau à l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest et même au Moyen-Orient, il se limite, pour l’heure, à la desserte de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Pointe-Noire, au Congo voisin. Reste que, par les temps qui courent, le pavillon d’une compagnie gabonaise continue de flotter dans le ciel africain. Ce qui n’est déjà pas si malÂ

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