Abou Dhabi cultive son jardin

Publié le 9 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Abou Dhabi veut mettre 30 000 hectares en culture au Soudan pour assurer sa sécurité alimentaire. Avec ses 2 506 000 km2 sous-utilisés, le plus grand pays d’Afrique est souvent considéré comme un grenier potentiel pour le Moyen-Orient. Le Nil blanc et le Nil bleu traversent l’un et l’autre le Soudan avant de se rejoindre à Khartoum pour former le Nil proprement dit. Ils offrent un large potentiel d’irrigation. Le projet d’Abou Dhabi dans le nord du Soudan est placé sous la responsabilité du Fonds d’Abou Dhabi pour le développement.
Khartoum, qui s’est fait une règle de tenter d’enrichir son agriculture par des appuis technologiques et financiers extérieurs, met gratuitement sa terre à la disposition des investisseurs. Bien qu’il ne manque pas de ressources, des décennies de gabegie et de conflits internes ont laissé ses infrastructures en piteux état. Ce projet est le premier de ce type pour le Fonds d’Abou Dhabi, qui s’est associé avec l’Autorité arabe pour l’investissement et le développement agricole (AAAID), un organisme panarabe basé à Khartoum. Le Fonds prévoit de cultiver du maïs, de la luzerne pour le bétail et peut-être du blé ! Il devrait investir plusieurs centaines de millions de dirhams. Le total ne sera connu qu’à la fin des études préparatoires. D’autres collaborations sont envisagées avec l’AAAID, dont des recherches sur les possibilités de culture du riz et d’élevage de bétail.

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