Sahara : un nouveau représentant spécial de l’ONU, pour quoi faire ?
Nommé représentant spécial pour le Sahara et chef de la Minurso, le Russe Alexander Ivanko ne pourra guère combler le vide laissé par la démission de l’envoyé spécial Horst Köhler. Surtout après la rupture des relations entre l’Algérie et le Maroc…
![Alexander Ivanko en 2008, en Serbie. © Chris Hondros/Getty Images](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/09/06/jad20210906-mmo-onu-sahara-ivanko.jpg)
Alexander Ivanko en 2008, en Serbie. © Chris Hondros/Getty Images
Le 27 août dernier, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, annonçait la nomination du Russe Alexander Ivanko comme nouveau représentant spécial pour le Sahara et chef de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), en remplacement du Canadien Colin Stewart.
Plusieurs médias ont affirmé qu’Alexander Ivanko allait combler le vide laissé par l’envoyé personnel pour le Sahara, Horst Köhler, qui a officiellement démissionné pour « raisons de santé » en mai 2019. Mais il n’en est rien.
Köhler n’a toujours pas de remplaçant. Au cours des deux dernières années, treize noms ont été proposés et aucun n’a trouvé grâce aux yeux de Rabat, d’Alger et du Polisario.
Dernier retoqué en date, l’Italo-Suédois Staffan de Mistura, spécialiste des « conflits chauds », nommé par les Nations unies en Syrie en 2014 et en Irak entre 2007 et 2009.
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