Palmarès 2003 des MBA
Publié le 10 juin 2003 Lecture : 1 minute.
Le MBA se banalise à la vitesse grand V. L’an dernier, en France, il en existait une cinquantaine. Dès la rentrée prochaine, une quinzaine de plus feront leur apparition sur le marché. Le même engouement est constatable dans la plupart des pays industrialisés. Pas moins de 2 000 programmes ont été recensés par le World MBA Tour, manifestation itinérante à laquelle participent chaque année une centaine d’institutions de tous les continents à la rencontre des postulants. Pas de doute, les Masters of Business Administration ont la cote. La raison de ce succès ? « Le MBA est le seul diplôme internationalement reconnu », souligne Matt Symons, le directeur du World MBA Tour. Dans un contexte de globalisation, le nombre de candidats ne cesse de croître. Pas moins de 100 000 cadres obtiendraient chaque année le précieux viatique. Un sésame pour accéder au top management. Dans une conjoncture économique morose, les bénéfices paraissent moins évidents. Mais les acteurs sont formels : le MBA reste un bon investissement. Encore faut-il ne pas se tromper de tremplin.
Le MBA traditionnel, généraliste, réalisé à plein temps par des cadres totalisant deux ans d’expérience et souhaitant brûler les étapes, cohabite avec une multitude de formations plus ou moins spécialisées, ou avec des cursus à temps partiel. Ces Executive MBA permettent à des cadres, après dix ans d’expérience, d’accéder à des postes de direction tout en poursuivant leur activité professionnelle. L’Insead (Institut européen d’administration des affaires), référence française en matière de MBA, vient de créer un programme à leur intention.
« Pour ceux qui sortent d’écoles de commerce prestigieuses, le MBA n’est intéressant que s’il leur apporte une ouverture multiculturelle supplémentaire, estime Éric Pietrac, DRH de Deloitte & Touche. Pour un diplômé d’une école de commerce moins bien cotée, obtenir un bon MBA constitue l’occasion de rattraper le peloton. Et il permet aux ingénieurs d’acquérir des compétences managériales et d’élargir leur horizon. »
