Mise au point de l’ancien président Ange-Félix Patassé

Publié le 12 juin 2003 Lecture : 2 minutes.

Sous le titre « Exil désargenté pour Patassé », J.A.I. a publié dans son numéro 2210, rubrique Confidentiel, l’opinion d’un de mes conseillers selon qui je condamnais certains de mes pairs pour « non-assistance à chef d’État en danger ». Cette opinion n’engage que son auteur. En effet, depuis mon arrivée au Togo, je me suis abstenu de toute déclaration. Je n’ai accusé aucun chef d’État africain, même ceux qui ont contribué de près ou de loin au renversement du régime démocratique en République centrafricaine. J’ai fait confiance et continue de faire confiance à mes pairs chefs d’État africains.
Ce qui est arrivé en République centrafricaine peut arriver à n’importe lequel d’entre nous, par la remise en cause de toutes les institutions démocratiques et d’État de droit par coup d’État. Seule la solidarité agissante des chefs d’État démocratiquement élus peut sauver l’Afrique.
Burkina Plaidoyer pour le coton africain
Avec l’accord de ses pairs malien, béninois et tchadien, le président burkinabè Blaise Compaoré devait se rendre les 10 et 11 juin à Genève et le 12 à Berne. En compagnie des ministres du Commerce de ces pays et du président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), il doit défendre devant la Commission des négociations commerciales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le dossier du coton. Les producteurs de ces quatre pays souffrent de plus en plus des subventions dont bénéficient leurs homologues occidentaux. Au cours de ces dernières années, ces pratiques ont provoqué une chute de 20 % des prix du coton africain.

Égypte Une gigantesque station balnéaire
Transformer le village de pêche de Marsa Alam, sur la mer Rouge, en une immense station balnéaire, tel est l’objectif du groupe koweïtien Al-Kharafi. Sur 18 kilomètres de côtes, le groupe a acquis 7 millions de m2 de terrain pour réaliser, d’ici à 2005, une série d’hôtels (11 000 chambres), un port de plaisance (1 100 bateaux), un centre de conférences, un hall d’exposition, des souks et des rues commerçantes. Ce projet, qui a connu un début d’exécution (trois hôtels), représente un investissement de 1,2 milliard de dollars. Le groupe Al-Kharafi, un des plus importants holdings de commerce et de BTP du Koweït, est déjà très bien implanté en Afrique, notamment au Kenya et en Afrique du Sud.

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