Maroc : le RNI peut-il vraiment remporter les élections ?
À 24 heures de l’échéance électorale, rien n’est joué, mais d’aucuns donnent déjà le RNI vainqueur. Opération de communication ou hypothèse hautement probable ? Éléments de réponse.
À la veille de la grande échéance électorale, une petite musique se fait de plus en plus entendre : celle de la potentielle victoire du RNI, dirigé par Aziz Akhannouch, actuel ministre de l’Agriculture, qui est également l’un des hommes d’affaires les plus fortunés du Maroc.
Auparavant, les analystes politiques et le monde médiatique avaient privilégié la prudence et la retenue, se contentant d’annoncer un taux de participation historiquement bas et un affaiblissement du PJD, un parti usé par dix années au pouvoir et au bilan décevant pour de nombreux électeurs.
On disait alors volontiers les « Frères » usés, mais pas à terre. Dans la dernière ligne droite des élections – communales, régionales et législatives –, les plumes et les langues se sont déliées et durcies.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI