Maroc : le RNI peut-il vraiment remporter les élections ?

À 24 heures de l’échéance électorale, rien n’est joué, mais d’aucuns donnent déjà le RNI vainqueur. Opération de communication ou hypothèse hautement probable ? Éléments de réponse.

Aziz Akhannouch, patron du RNI, lors d’un meeting électoral à Rabat, le 2 septembre 2021. © FADEL SENNA/AFP

Aziz Akhannouch, patron du RNI, lors d’un meeting électoral à Rabat, le 2 septembre 2021. © FADEL SENNA/AFP

Publié le 7 septembre 2021 Lecture : 7 minutes.

À la veille de la grande échéance électorale, une petite musique se fait de plus en plus entendre : celle de la potentielle victoire du RNI, dirigé par Aziz Akhannouch, actuel ministre de l’Agriculture, qui est également l’un des hommes d’affaires les plus fortunés du Maroc.

Auparavant, les analystes politiques et le monde médiatique avaient privilégié la prudence et la retenue, se contentant d’annoncer un taux de participation historiquement bas et un affaiblissement du PJD, un parti usé par dix années au pouvoir et au bilan décevant pour de nombreux électeurs.

On disait alors volontiers les « Frères » usés, mais pas à terre. Dans la dernière ligne droite des élections – communales, régionales et législatives –, les plumes et les langues se sont déliées et durcies.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Maroc : en tournée électorale avec Aziz Akhannouch

Contenus partenaires