Maroc : le RNI peut-il vraiment remporter les élections ?
À 24 heures de l’échéance électorale, rien n’est joué, mais d’aucuns donnent déjà le RNI vainqueur. Opération de communication ou hypothèse hautement probable ? Éléments de réponse.
À la veille de la grande échéance électorale, une petite musique se fait de plus en plus entendre : celle de la potentielle victoire du RNI, dirigé par Aziz Akhannouch, actuel ministre de l’Agriculture, qui est également l’un des hommes d’affaires les plus fortunés du Maroc.
Auparavant, les analystes politiques et le monde médiatique avaient privilégié la prudence et la retenue, se contentant d’annoncer un taux de participation historiquement bas et un affaiblissement du PJD, un parti usé par dix années au pouvoir et au bilan décevant pour de nombreux électeurs.
On disait alors volontiers les « Frères » usés, mais pas à terre. Dans la dernière ligne droite des élections – communales, régionales et législatives –, les plumes et les langues se sont déliées et durcies.
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