Le message du G7 met Tunis en ébullition

L’appel lancé par les ambassadeurs du G7 au président Kaïs Saïed pour qu’il inscrive rapidement son action dans un cadre constitutionnel n’en finit pas de susciter des réactions aussi variées que divergentes.

Le président Kaïs Saïed à l’Assemblée des représentants du peuple, le 23 octobre 2019, dix jours après son élection. © Nicolas Fauqué

Le président Kaïs Saïed à l’Assemblée des représentants du peuple, le 23 octobre 2019, dix jours après son élection. © Nicolas Fauqué

Publié le 8 septembre 2021 Lecture : 4 minutes.

Le séisme politique déclenché le 25 juillet par le président de la République, Kaïs Saïed, n’en finit pas de produire des répliques.

Considérant que la crise institutionnelle constituait un « danger imminent », le locataire de Carthage avait fait jouer l’article 80 de la Constitution pour dissoudre le gouvernement et geler les activités de l’Assemblée.

Le maître des horloges

En rompant sciemment l’équilibre des pouvoirs, le chef de l’État a créé une situation sans précédent qui a placé la Tunisie au centre de l’attention de ses partenaires internationaux : depuis le 25 juillet, tous attendent une évolution… qui ne vient pas.

Ceux qui veulent une feuille de route n’ont qu’à consulter les livres de géographie », ironise le président.

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