Afrique : la paix peut attendre

Publié le 10 juin 2003 Lecture : 1 minute.

Quelques jours avant le sommet, un responsable allemand l’avait assuré : le G8 prendra des dispositions pour aider les Africains à mettre en place la force continentale de maintien de la paix, l’un des grands projets non réalisés de l’Union africaine (UA). Résultat ? Aucun soutien financier ni institutionnel n’a été accordé, mais un plan (on ne les compte plus) pour mieux organiser la réflexion sur la question. Selon l’annexe consacrée à la force de maintien de la paix africaine, contenue dans le plan d’action du G8 pour l’Afrique rendu public à Évian, les responsables africains et leurs partenaires devraient se rencontrer une fois par an. D’autre part, les mécanismes existants (comme le système français Recamp ou l’américain Acri) devraient mieux se coordonner pour plus d’efficacité dans la formation des cadres militaires africains. Plus généralement, le G8 s’est engagé à « travailler avec les partenaires africains afin d’élaborer, d’ici à 2010, un plan commun de développement des capacités africaines, former des forces africaines de soutien de la paix et mieux coordonner nos initiatives ». Cela en coordination avec le protocole portant création du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, adopté le 9 juillet 2002 à Durban par l’Assemblée de l’UA.

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