Shell met les gaz
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Royal Dutch-Shell a annoncé, le 3 mai, avoir conclu un accord avec la Libye dans le secteur du gaz naturel, une ressource dont regorge le sous-sol du pays avec des réserves estimées à quelque 1300 milliards de m3. Un accord préliminaire avait été établi en mars
2004, lors de la visite du Premier ministre Tony Blair à Tripoli. Le retour de la compagnie anglo-néerlandaise en Libye, après près de trente ans d’absence, a été rendu possible grâce à la levée des sanctions américaines, européennes et onusiennes en 2004. Shell va ainsi investir 105 millions de dollars dans la rénovation de la centrale de Marsa
el-Burayqah et porter ses capacités de production de gaz naturel liquéfié de 700000 à 3,2 millions de tonnes. Par ailleurs, le groupe a obtenu des licences d’exploration gazière
dans cinq zones du bassin de Syrte. En janvier, le gouvernement libyen avait lancé un premier round d’appels d’offres internationaux pour l’attribution de quinze permis
d’exploration et de forage de pétrole et de gaz. Ils avaient été remportés principalement
par des compagnies américaines.
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