Djibouti : port, logistique et énergie, les recettes de la croissance
Poursuivant sa politique d’investissements malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19, Djibouti table sur une croissance 5 % en 2021. Ce qui confirme son ambition de devenir la porte orientale du continent.
Si depuis le début de la pandémie du Covid-19, en mars 2020, l’économie mondiale marche au ralenti, celle de Djibouti semble avoir vite retrouvé son rythme de croisière. Pas au point d’atteindre les 7 % de croissance qu’elle affichait ces dernières années, mais elle a su échapper à la récession qui guette encore ses voisins, avec une croissance attendue de 5 % pour 2021 (voir les « Repères » ci-dessous).
Aujourd’hui, Djibouti semble d’ailleurs rattraper les quelques mois perdus durant le confinement : depuis le début de l’année, il a réceptionné un nouveau port à Tadjourah, la deuxième ville du pays, ainsi que l’ultime tronçon goudronné qui relie cette dernière à la frontière éthiopienne.
Dans les prochains mois doivent également être livrés un parc éolien d’une capacité installée de 60 MW et une ferme solaire (30 MW), un nouvel hôpital de référence (futur CHU), un complexe commercial et hôtelier aux dimensions et au style aussi dubaïotes que ses investisseurs, sans oublier un centre de conférences, premier édifice du nouveau « Business District » qui sera développé sur le vieux port au cours des prochaines années.
Politique de « hub-érisation »
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