Les « cadets » à l’état-major
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À peine le nouveau ministre délégué à la Défense (voir pages 46-49) avait-il pris ses fonctions, le 1er mai, que le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé de nouveaux changements dans le commandement de l’armée, notamment à la tête des régions militaires. Deux enseignements sont à retenir. Le premier est la confirmation de la mise à l’écart des officiers supérieurs réputés proches du général Mohamed Lamari, l’ancien chef d’état-major démissionnaire en août 2004, comme en témoigne le départ à la retraite, sept mois seulement après sa nomination, du général Abderrahmane Kamel, ancien patron de la Sécurité de l’armée et éphémère chef de la 5e région militaire (Constantine). Le second enseignement est la volonté de rajeunissement de l’encadrement. Sur la dizaine de généraux concernés par ce mouvement, seul le général Ben Ali Ben Ali, nouveau patron de cette même 5e région, appartient à la génération de la guerre d’indépendance. Les autres sont tous des « cadets de la Révolution », comme on les surnomme en Algérie.
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