Aide : priorité à l’Afrique

Publié le 10 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Il ne se passe pas un jour où l’on n’évoque, à Paris, à Londres ou à Washington, la nécessité d’augmenter l’aide à l’Afrique. Les objectifs sont aussi louables les uns que les autres : lutter contre la pauvreté, créer des emplois, améliorer l’éducation, la santé et les infrastructures. Dans l’intérêt bien compris de tous : réduire les motifs de mécontentement et donc d’émigration clandestine (vers l’Europe), de violence, voire de terrorisme. Selon les dernières statistiques, fournies par la Banque africaine de développement (BAD) à la veille de son assemblée annuelle (18-19 mai à Abuja), le volume de l’aide a nettement augmenté : près de 25 milliards de dollars (montants nets versés) en 2003, contre 22,3 milliards en 2002. Le temps où les Anglo-Saxons parlaient de l’« Aid Fatigue » semble révolu. Tout le monde est d’accord pour passer à 30 voire à 40 milliards de dollars par an d’ici à 2015. Avec 15 % de la population des pays en développement, l’Afrique reçoit aujourd’hui 30 % de l’aide mondiale, soit 27 dollars par habitant, deux fois plus que l’Amérique latine et quatre fois plus que l’Asie.

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