Tensions au sommet
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Le gouvernement de transition congolais peine à maintenir sa cohésion. Le 3 février, le président Joseph Kabila a obtenu les pleins pouvoirs de la Cour suprême de justice pour la nomination des gouverneurs et vice-gouverneurs, des mandataires de l’État dans les établissements publics et paraétatiques, du gouverneur et du vice-gouverneur de la Banque centrale. Le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), qui soutient le vice-président Azarias Ruberwa, a violemment contesté l’avis de la Cour. Le Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba a, pour sa part, appelé au calme en affirmant que le président de la République « va consulter l’espace présidentiel avant toute grave décision ». « Nous avons géré des situations plus difficiles », a commenté Joseph Kabila lors de sa visite à Paris entre le 2 et le 4 février.
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