Myboto face à ses camarades du PDG
Le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) doit profiter de sa rentrée politique le 14 février pour, entre autres, se prononcer sur l’exclusion de Zacharie Myboto. Une fois sans étiquette, l’ancien ministre d’État, qui n’a pas été reconduit au sein du bureau politique lors du congrès de la formation présidentielle en août 2003, serait contraint de quitter l’Assemblée nationale, où l’on ne peut siéger que sous les couleurs d’un parti. Une législative partielle pourrait ainsi opposer un candidat du PDG à Myboto. Ce dernier, qui n’entend pas disparaître politiquement, lorgne vers l’Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, l’un des adversaires les plus virulents du régime, qu’il n’hésite plus à rencontrer. Et multiplie les initiatives pour exister dans le débat politique. Après avoir lancé l’hebdomadaire L’Autre Journal, qui n’a pu sortir qu’un numéro avant d’être censuré, le député du Haut-Ogooué a décidé de créer une station de radio. Mais les discussions avec la Commission nationale de la communication (CNC) n’ont pas encore abouti.
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