Madani, invité surprise
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Coup de froid dans les relations entre Alger et Riyad. La cause ? Abassi Madani. Comme de coutume, en pareille période, le roi Fahd, avait organisé un dîner en l’honneur des personnalités politiques en pèlerinage à La Mecque. Stupeur au sein de la délégation algérienne : le souverain saoudien avait invité au palais d’el-Yamama le président du Front islamique du salut (FIS, dissous en mars 1992), qui n’en demandait pas tant. Le ministre des Affaires religieuses, Abdallah Gholamallah, représentant officiel de l’Algérie, réputé proche du président Bouteflika, a quitté les lieux. Le lendemain, le chef de la diplomatie, Abdelaziz Belkhadem, a convoqué l’ambassadeur du royaume saoudien à Alger. « Madani a été reçu, car il a effectué son pèlerinage sur l’invitation personnelle du roi Fahd », a expliqué ce dernier. Cela n’a pas convaincu Alger, qui a émis une protestation officielle.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise