La France n’est plus ce qu’elle était

Publié le 9 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

Une nouvelle fois, la France est en pleine crise de morosité. Elle s’inquiète du déclin de son influence en Europe et dans le monde, de son économie peu performante, de son taux de chômage toujours très élevé et de sa dette publique vertigineuse. 2005 a été marquée par la retentissante victoire du non au référendum sur la Constitution européenne, par de féroces affrontements avec divers partenaires internationaux sur la politique agricole commune et par le soulèvement des jeunes des banlieues défavorisées.
Il y a pourtant des signes encourageants. Le débat qui s’est engagé sur le meilleur moyen de remédier à la situation ne pourra que prendre de l’ampleur à l’approche de l’élection présidentielle de 2007. Par ailleurs, de nombreuses raisons incitent à penser que la France peut largement bénéficier de la mondialisation plutôt que d’en être la victime. Et les multinationales françaises ont démontré qu’elles étaient capables de rivaliser avec les meilleures.

Le gouvernement Villepin a entrepris de s’attaquer au fléau du chômage de masse. Certaines mesures (comme le développement de l’emploi dans les services) semblent raisonnables, même si l’on mise trop sur la dépense publique. Thierry Breton, le ministre des Finances, a courageusement reconnu que la France vivait au-dessus de ses moyens et s’efforce de rééquilibrer les finances publiques. Enfin, le gouvernement commence à remédier à cette coûteuse folie économique que sont les 35 heures. Président de l’UMP, Nicolas Sarkozy a introduit dans le débat quelques idées nouvelles. Il appartiendra aux électeurs de dire s’il ferait un bon président, mais il a indiscutablement contribué à remettre en cause la traditionnelle autosatisfaction des Français concernant leur modèle social, les priorités économiques et la politique d’intégration.

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